L’irrigation  est  une  des  priorités  des  politiques  agricoles  ouest-africaines  depuis  les indépendances.  Ces  politiques  se  sont  d’abord  concentrées  sur  l’aménagement  de  grands périmètres publics, avant d’intégrer progressivement un soutien à des plus petits périmètres 
collectifs  et  à  la  petite  irrigation  privée  (à  l’échelle  du  producteur).  Quelque  peu  délaissés  à partir  de  la  fin  des  années  1980,  les  grands  aménagements  connaissent  un  regain  d’intérêt depuis la fin des années 2000.  Quels ont été les résultats de ces différentes stratégies ? Leurs succès et leurs limites ont-ils permis de  mieux orienter les politiques actuelles ? Quels débats restent posés pour les années à venir ?