Dans  les  pays  sahéliens,  le  pastoralisme  apparaît comme  la  principale  activité  de  valorisation  durable d’une  végétation naturelle  fragile  et  irrégulière.  Cette forme  d’élevage  s’adapte  avec  souplesse  et  rapidité aux  grandes  variations  saisonnières  et  interannuelles des ressources en biomasse végétale et en eau. Pour ces pays, la contribution de l’élevage au PIB agricole est de l’ordre de 40% (CEDEAO 2008) et les systèmes pastoraux fournissent 50 % de la production de viande et 70 % de la production de lait (De Haan et al. 1999).