Un développement  économique et social équilibré et durable s’appuie, dans ses  premières  étapes,  sur  une agriculture  solide.  Cela implique  l’injection de capitaux très importants, impliquant une montée en puissance du crédit agricole. La plupart des  études montrent que l’inadéquation entre l’offre et la  demande  de  crédit  agricole  est  l’une  des  raisons  de  la  faiblesse  de  la productivité agricole dans les pays  en développement, particulièrement en Afrique. Ce  sujet  a  fait  l’objet  de  plusieurs  publications  de  l’Agence  française  de développement  (AFD)  et  de  la  Fondation  pour l’agriculture  et  la  ruralité dans le monde (FARM). Il  était au cœur d’un atelier technique organisé par l’AFD  en  février  2015,  réunissant  seize  dirigeants  d’institutions  dévolues au  financement  de  l’agriculture  en  Afrique  subsaharienne,  au  Maghreb  et dans les Caraïbes. La présente Note  présente une synthèse de ces différents travaux et études.